Les villes

Solian est le port principal des plaines de Selendia. C'est par lui que passe la presque totalité des transports marchands entre la grosse île et le reste du monde. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'est pas pour autant mal famé et plein de pirates. Une milice y est installée depuis longtemps et les habitants ont crée eux-même l'habitude de ne plus faire de commerce avec ceux qui causeraient des problèmes. L'île étant la principale productrice mondiale de céréales, produit premier de l'alimentation dans de nombreux endroits, les marchands et leurs équipages se tiennent à carreaux pendant qu'ils sont en ville.

Une caste dirigeante serait présente en ville, mais à part les habitants eux-mêmes, rares sont ceux a l'avoir déjà rencontré. Il paraitrait qu'il s'agirait de nobles mais soit la discrétion est de mise en ville, soit personne n'a simplement osé poser de questions depuis longtemps.

La ville est grande en elle-même et la région qui l'entoure est peuplée de grands champs et de cultures. Les animaux de ferme n'y sont pas rares non plus, surtout autour des bâtiments de leurs maitres. Un éleveur de chevaux habite juste à l'ouest de la ville. Les bruits de leurs sabots se font parfois entendre de la ville elle-même. Il n'est pas non plus rare de voir des bateaux de pêche dans la baie à côté de la ville.

Mamya est nichée au creux des basses collines de sa région. C'est un endroit paisible où il fait bon vivre. Les rivières délimitant les zones d'élevages facilement, on y retrouve tout à tour les champs et les prés pour les bovins, ovins et équidés. Il y a d'ailleurs des rumeurs au sujet d'un grand troupeau de chevaux sauvages, menés par un étalon fantomatique mais elles n'ont jamais été prouvées.

Mamya est peuplée par des gens proches de la terre et l'aimant, bien qu'ils la cultivent moins que leurs cousins des autres terres de la plaine de Selendia. Leur culture est cependant réputée pour l'herbe à pipes qu'ils tirent de leurs collines.

L'été est parfois presque aride dans cette région et ses habitants ont depuis longtemps mis en place un système permettant d'acheminer l'eau des rivières à quelques jours de la ville vers celle-ci. Quand ils ne la tirent pas directement des nappes d'eau souterraines.

Bell tire son nom du clocher qui la surplombe. Le son clair des cloches qui sonnent l'heure s'entend bien des lieux à la ronde. Le rythme des journées est ainsi égrené dans cette communauté de bord de rivière. Si ce n'était le centre ville avec sa petite ville et surtout son marché, Bell ne serait qu'un village de fermés parsemées au travers des champs. Le marché, comme dit, est un des grands lieux de rassemblement dans la région et ce qui y fait tourner le commerce. Les biens que les gens de cette ville ne peuvent pas produire sont acheminés par bateau, vu que le fleuve Cisalo serpente des montagnes jusqu'à la région de Solian. Le marché est donc bien approvisionné.

Les plaines se vallonnent au fur et à mesure que l'on part de Bell vers le sud tandis que la mer n'est qu'à quelques bonnes heures de marche par le nord-est. C'est d'ailleurs la dernière grande place protégée et surveillée avant les montagnes qui sont plus sauvages. L'auberge de Bell est connue pour les fêtes mémorables que l'on y fait. Ce fait est dût à l'académie de musique que l'on retrouve à côté du clocher et aux étudiants qui viennent effectuer leurs exercices dans ses grandes salles afin de gagner un peu d'argent.